J’ai
9 ans. C’est le jour de la rentrée des classes. Je rentre en CM2…
Et là, patatras ! Je tombe malade : un coup de foudre
terrible me tombe dessus au tout premier regard vers une nouvelle
camarade de classe !… Une "maladie d’amour"
qui me durera plus d’une année entière…
L’histoire
est vraie, mais personne, à l’époque, heureusement, ne l’a
interprété comme une maladie !
Imaginons qu’on
ait consulté pour cette terrible maladie qui m’avait soudain
frappé… On aurait cherché la cause… peut-être l’attaque
d’un nouveau virus ? Il aurait peut-être fallu mettre
l’école en quarantaine ?… Mais des analyses
biologiques plus poussées auraient déterminé la cause de
manière certaine : des modifications biochimiques
ou hormonales auraient été
observées, surtout en présence de "l’élément
déclencheur" et de manière tout à fait reproductible.
On aurait enfin compris d’où venait ma "maladie" !
Quelques
hurluberlus auraient certainement rétorqué que nous n’avions
expliqué que les effets au niveau biologique, mais aucunement
la cause !
Et s’il en était de même pour
certaines explications courantes des causes de maladies : tel
dérèglement hormonal, tel élément biologique en excès ou en
carence… Et si on était en train de décrire les effets et non pas la
cause ?… La question ne mériterait-elle pas au moins d’être
posée ?

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