La fièvre 🤒 : amie ou ennemie ? 👍👎

Avez-vous déjà constaté les 3 phases suivantes de la fièvre 🤒 ?

* Phase 1 : sensations de froid 🥶, frissons ❄️, tremblements, besoin de se couvrir de façon inhabituelle 🧣…
C’est la phase où le corps essaie de monter sa température interne (par exemple, de 37° à 39°C) 📈

* Phase 2 : on reste bien couvert, on sent qu’on a de la fièvre 🛌, mais il n’y plus ces sensations de froid avec frissons et tremblements comme dans la phase précédente.
C’est la phase où le corps maintient sa température au niveau élevé (par exemple, autour de 39°C) 🌡️

* Phase 3 : à l’inverse de la phase 1, on a trop chaud 🥵, on transpire 💧, on enlève les couches de vêtements les unes après les autres 👕…
C’est la phase où le corps redescend sa température pour revenir aux alentours de 37°C 📉.

En référence à l’article précédent [lien], il peut être intéressant de s’interroger : la fièvre, dans chacune de ces trois phases, est-elle le signe d’un dysfonctionnement du corps ? ou fait-elle partie du processus de guérison ?

Personnellement, je n’ai jamais cherché à contrer la fièvre. Je n’ai même pas de thermomètre pour la mesurer !… Et je m’interroge souvent sur cette tendance très marquée du milieu médical à vouloir, à tout prix, la faire baisser…

Le corps, dans toute son imperfection, est-il déréglé ⚙️ ?… et devons-nous agir pour le remettre sur le droit chemin ?
Ou le corps, dans toute sa perfection, est-il en train de s’autoguérir 🦋 ?… et que faisons-nous alors quand nous cherchons à le contraindre ?

Ces questionnements sont d’ordre général 🌍… Il reste important de s’adapter toujours à chaque situation, chaque maladie, et surtout chaque patient 🙏💖. 

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Notre corps est-il capable de s’autoguérir ? 🤔✨

La médecine m’a appris l’imperfection du corps humain qui "tombe malade" ou "attrape une maladie" 🤒…

La naturopathie a créé une brèche dans cette croyance, avec la notion des "5 ismes" (hygiénisme, humorisme, vitalisme, causalisme, holisme)💡… Le vitalisme témoigne notamment de la "force vitale d’autoguérison" 🌿.

De fait, un pansement posé sur une plaie n’a jamais eu un effet directement curatif. C’est bien le corps qui, de lui-même, fait sa cicatrisation.
Une attelle ou un plâtre sur une entorse ou une fracture ne fait qu’immobiliser un membre. La réparation des os, ligaments, tendons, muscles est bien gérée par le corps lui-même.

L’exemple du vomissement décrit dans l’article précédent [lien] ne faisait-il pas partie, lui aussi, d’un processus d’auto-guérison du corps, face à une intoxication alimentaire 🍄☠️ ?

Qui n’a pas vu certaines maladies se guérir seules, sans aucun traitement (un rhume, une grippe, une gastro-entérite, une inflammation, un eczéma…) 😷 ?

En allant plus loin et en changeant encore de point de vue : se pourrait-il que certaines maladies ne soient finalement pas en train de s’autoguérir, mais soient le processus d’autoguérison lui-même 🦋 ?

Par ce changement de regard 🌈, il est possible d’entrevoir progressivement une perfection du corps humain qui sait exactement ce qu’il a à faire pour maintenir ou retrouver sa santé 🌟… L’intervention humaine restant bienvenue pour accompagner ces processus d’autoguérison.

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La logique du vomissement 🍄☠️

 

La promenade en forêt se solde malencontreusement par une cueillette de champignons toxiques 🍄☠️ !… bien cuisinés ensuite avec d’autres ingrédients… car mangés seuls et crus, l’instinct aurait certainement pu fonctionner pour en éviter l’ingestion…

Remarquez que les animaux n’ont jamais appris à distinguer les plantes et champignons toxiques ou comestibles, ni même la nutrition 🐾🌿 !… Peut-être ont-ils des choses à nous (ré)apprendre 🤔 ?

Leur consommation se solde par quelques symptômes, dont les vomissements…

À première vue, nous pourrions dire que les champignons ont rendu le corps malade 🤒 et provoqué des vomissements… Ce n’est pas vraiment faux, mais changeons de regard un instant 💫 :

Et si les champignons n’avaient, en fait, jamais provoqué les vomissements ?… et s’ils avaient été provoqués par le corps lui-même🧍‍♀️ ?
Et si le corps n’avait jamais été vraiment malade (au sens habituel où on l’entend), mais qu’il s’était juste mis sur un mode physiologique différent : le vomissement ?

Le but évident du vomissement étant alors d’éliminer de l’estomac un maximum de substances toxiques, pour assurer la survie de l’individu… Par la suite, le vomissement n’ayant plus de sens, il s’arrête aussi spontanément qu’il est apparu…

S’il sert à rejeter une chose réelle et matérielle 🚮, ce pourrait-il qu’il puisse nous servir parfois à rejeter aussi une chose indigeste imaginaire, virtuelle ou symbolique 🧠💭 ?

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Merci la douleur ! 😖🤔

Pour commencer à entrevoir la logique, voire l’utilité, de symptômes ou maladies, prenons l’exemple de la douleur.

Partons d’une expérience personnelle très récente : ces derniers jours, une douleur ostéo-articulaire est apparue soudainement…

Dans un premier temps, elle m’a alerté afin que je pose une attention toute particulière sur la zone du corps correspondante…

La douleur devenant plus vive lors de certains mouvements, elle m’a bloqué dans ces derniers… N’est-ce pas là un des rôles majeurs de la douleur ? Éviter tout geste, posture, mouvement qui aggraverait la lésion… Elle a donc un rôle majeur préventif.

En me contraignant à demeurer dans les positions indolores, positions optimales pour l’autoguérison du corps, elle a aussi un rôle indirectement curatif.

Dans ma pratique quotidienne du yoga, j’ai provisoirement adapté les postures et la durée de chacune. Et c’est bien l’écoute des sensations "pré-algiques" (avant la douleur) qui m’a guidé.

Pourquoi cela passe-t-il par une perception désagréable ? Car le côté agréable ou désagréable des sensations fait partie des bases de la survie dans la nature. L’animal ou l’humain va vers ce qui lui est agréable et fuit ce qui lui est désagréable.

Et si, de la même manière, on questionnait d’autres symptômes courants ?

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Les maladies ont-elles un sens ? ⚙️🧠

D'une vision matérialiste à une compréhension plus vaste :

Une première approche du sujet consiste à dire que la maladie n’est qu’un accident de parcours, un dysfonctionnement, une panne, une erreur de la nature… Nul n’est parfait, y compris la vie !

On peut chercher à donner un sens, a posteriori, à ce qui nous arrive… Même si la maladie ne m’est pas arrivée dans ce but-là, j’ai finalement réussi à en tirer des enseignements, des compréhensions, des changements de regards, des prises de conscience, de nouvelles compétences…

On peut aussi trouver de multiples causes à ce "dérèglement" : alimentation, pollutions, émotions, génétique…

À travers les différents articles de ce blog, j’aimerais explorer et questionner les maladies sous un angle de vue différent et complémentaire : et si la maladie n’était pas un "dysfonctionnement", mais un "programme de la nature", cohérent, avec un sens et un but ?

Une quête de sens qui s’est progressivement imposée à moi depuis mes années d’internat en médecine générale, me faisant passer d'une vision très matérialiste du corps physique à une compréhension plus vaste et sacrée de l'être humain.

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Le soleil tourne-t-il autour de la terre ? (partie 2 : le référentiel) ☀️🌍

À première vue, la croyance A (le soleil tourne autour de la terre) était considérée comme vraie… jusqu'au jour où elle a été considérée comme fausse et remplacée par la croyance B (la terre tourne autour du soleil)… Mais qu’en est-il réellement ?

Nous observons tous, pourtant, chaque jour, le soleil tourner autour de la terre ! D’ailleurs, nous continuons à le dire : "le soleil tourne"…

Car, en réalité, la croyance A est restée aussi vraie qu’avant, dans le "référentiel Terre"… Et elle ne devient fausse qu’en changeant de référentiel.

Tout est une question de référentiel !

Et nous oublions trop souvent cet aspect-là, pourtant fondamental ! Nous nous "battons" parfois pour savoir qui a raison et qui a tort, en oubliant de vérifier de quel référentiel chacun part…

Et c’est ainsi que deux vérités différentes, voire opposées, peuvent être aussi vraies l’une que l’autre, chacune dans son référentiel.

Et nous évoluerons beaucoup plus vite, individuellement et collectivement, en cherchant davantage à voir et comprendre en quoi l’autre pourrait aussi avoir raison… en allant le rejoindre dans son référentiel.

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Le soleil tourne-t-il autour de la terre ? (partie 1 : données / interprétation) 🔭🌌

À une époque, l’humanité entière savait, comme une évidence naturelle, que le soleil tournait autour de la terre. De fait, tout le monde l’avait observé. Des scientifiques, tout autour de la planète, auraient d’ailleurs pu recueillir toutes les données nécessaires pour le confirmer…

Et pourtant, cette "vérité universelle" a été remise en question, et, aujourd'hui, plus personne ne la soutient.

Que nous enseigne cette expérience ?

* Si tout le monde croit une chose un jour, cela ne garantit pas l’exactitude de la croyance (cela signifie juste que tout le monde croit cette chose à ce jour)

* Une observation, aussi évidente soit elle, peut nous leurrer, y compris si elle est reproductible.

* Il est fondamental de toujours faire la différence entre les données et l’interprétation des données. Les données sont ce qu’elles sont (il faut tout de même en vérifier leur fiabilité), mais le piège réside souvent dans l’interprétation qu’on en fait.

* Il est naturel et sain d’avoir des convictions, mais sachons toujours rester humble dans nos certitudes… Comme disait Jean Gabin : "Maintenant je sais. Je sais qu'on ne sait jamais…"

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